L'Âge de Glace 6 ?
Ötzi. Ce nom ne vous évoque rien ?
Non, Ötzi n'est pas une onomatopée relative à la sternutation. Ce n'est pas non plus le nom d'un clown allemand, ni un juron Serbe non plus. C'est le nom donné à un être humain momifié naturellement, découvert fortuitement par un couple de randonneurs venus de Nuremberg. C'était déjà une découverte sans précédent, et en octobre 2013, des scientifiques ont fait une découverte à faire tourner la tête...
Reconstitution hypothétique. |
Qui est Ötzi ?
Le résultat des analyses est édifiant : la momie congelée est celle d'un homme d'environ 45 ans, de 1,59 mètre et de 40 kilogrammes. Une datation très précise permet d'estimer l'âge à 4 546 ans (avant 2013) à plus ou moins 15 ans près. Le site de la découverte est une véritable caverne d'Ali Baba. A ses côtés se trouvaient un arc en fibre d'écorce d'if torsadée de 182 cm, inachevé, et 14 flèches dans leur carquois (on en a même retrouvée certaines qui étaient en cours de fabrication), une hache à lame de cuivre pur poli, ainsi que quelques outils en silex (dont un couteau) et quelques champignons enfilés sur une lanière de cuir, probablement à usage médicinal. Ses vêtement en peau de bêtes laissent deviner que Ötzi pouvait être un berger habitué à partir en transhumance dans les alpages, les éleveurs et les agriculteurs étant à l'époque les seuls en mesure de se vêtir aussi richement de peaux d'animaux domestiques, bovins, chamois, moutons...
Plus fascinant encore, deux de ses flèches, son poignard et sa cape sont couverts de sang appartenant à 4 individus différents. Encore plus fascinant, les pollens trouvés à l'intérieur du corps, prélevés par endoscopie dans son estomac, indiquent qu’il a pris son dernier repas à basse altitude, au printemps. Que ce dernier repas se composait de céréales, de cerf et de bouquetin, et le petit détail qui tue : selon l'étude de l'ADN des aliments conservés dans ses viscères, il semblerait même qu'Ötzi ne pouvait pas digérer le lactose...
Comment est-ce qu'il a atterri là, l'ami Ötzi ?
Bien évidemment, les circonstances de sa mort intriguent.
L'autopsie a montré qu'il n'était pas mort de faim. Un examen aux Rayons X révèle une pointe de silex provenant d'une flèche ayant transpercé l'omoplate. Et les expérimentations avec l'arc ont montré que Ötzi a été frappé de dos, de haut en bas, à une distance de 30 à 40 mètres. Il devait donc se tenir accroupi ou agenouillé, ou debout en contrebas du tireur. Le mystère alimenté par la hache de cuivre de la momie, preuve qu'il était certainement un chef important, a entrainé toute une série d'études publiées dans l'édition de juillet 2007 du magazine National Geographic. Une mort rapide due à une flèche semble confirmée. Le projectile aurait touché une artère proche de l'épaule et provoqué une hémorragie fatale, et selon l'une des hypothèses les plus probables, sa mort au niveau d'un col, témoignerait d'un combat entre clans, comme le montrent les traces de sang trouvées sur le manteau, les flèches et la lame du couteau d'Ötzi, traces de sang appartenant à quatre personnes différentes.
Et la postérité alors ?
C'est certainement la partie la plus fascinante des études menées sur Ötzi. En 2008, une équipe est parvenue à séquencer l'intégralité de l'ADN d'Ötzi. Et les chercheurs s'étaient mis en tête de lui trouver des descendants. C'est désormais chose faite. Une équipe de chercheurs de l’Institut de médecine légale de l’Université médicale d’Innsbruck est parvenue à débusquer 19 habitants du Tyrol présentant une proximité génétique avec la momie. Comme elle, ces derniers présentent une mutation génétique rare sur le chromosome Y appelée G-L91. Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont analysé 3700 prélèvements de sang sur des donneurs volontaires de la région. Cela ne signifie pas forcément que ces tyroliens sont des descendants directs d'Ötzi, mais qu'ils pourraient avoir des ancêtres communs.
Il n'en reste pas moins que l'étude de la dépouille d'Ötzi reste l'une des plus importantes sources de connaissance du mode de vie des hommes de cette époque de la Protohistoire.
L'autopsie a montré qu'il n'était pas mort de faim. Un examen aux Rayons X révèle une pointe de silex provenant d'une flèche ayant transpercé l'omoplate. Et les expérimentations avec l'arc ont montré que Ötzi a été frappé de dos, de haut en bas, à une distance de 30 à 40 mètres. Il devait donc se tenir accroupi ou agenouillé, ou debout en contrebas du tireur. Le mystère alimenté par la hache de cuivre de la momie, preuve qu'il était certainement un chef important, a entrainé toute une série d'études publiées dans l'édition de juillet 2007 du magazine National Geographic. Une mort rapide due à une flèche semble confirmée. Le projectile aurait touché une artère proche de l'épaule et provoqué une hémorragie fatale, et selon l'une des hypothèses les plus probables, sa mort au niveau d'un col, témoignerait d'un combat entre clans, comme le montrent les traces de sang trouvées sur le manteau, les flèches et la lame du couteau d'Ötzi, traces de sang appartenant à quatre personnes différentes.
Et la postérité alors ?
C'est certainement la partie la plus fascinante des études menées sur Ötzi. En 2008, une équipe est parvenue à séquencer l'intégralité de l'ADN d'Ötzi. Et les chercheurs s'étaient mis en tête de lui trouver des descendants. C'est désormais chose faite. Une équipe de chercheurs de l’Institut de médecine légale de l’Université médicale d’Innsbruck est parvenue à débusquer 19 habitants du Tyrol présentant une proximité génétique avec la momie. Comme elle, ces derniers présentent une mutation génétique rare sur le chromosome Y appelée G-L91. Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont analysé 3700 prélèvements de sang sur des donneurs volontaires de la région. Cela ne signifie pas forcément que ces tyroliens sont des descendants directs d'Ötzi, mais qu'ils pourraient avoir des ancêtres communs.
Il n'en reste pas moins que l'étude de la dépouille d'Ötzi reste l'une des plus importantes sources de connaissance du mode de vie des hommes de cette époque de la Protohistoire.
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